lundi 20 janvier 2025

Drill, baby, drill. (Fore, mon chou, fore) – Chronique du 21 janvier (1)

 



 

 

Bonjour-bonjour

 

« Drill, Baby, drill » : cette consigne de forer le sol dans le but de découvrir de nouveaux gisements de pétrole est l’injonction que Donald Trump oppose à la politique « verte » de protection de l’environnement. Même les plus protecteurs de la nature parmi ses soutiens pensent qu’il y a ceux qui, de naissance ont le droit de produire et de consommer le pétrole – ce sont les américains – et les autres.

On a là un très remarquable refus de changer de mode de vie : celui qui ne passe même pas par la dénégation. Certes beaucoup des électeurs du 47ème Président des USA croient aux légendes selon lesquelles c’est le changement d’orbite de la terre qui cause le réchauffement climatique, et que les hommes n’en sont pas responsales et encore moins capables d’y faire quelques chose – mais ici, ce sont des gens qui disent : « Je sais bien qu’il ne faudrait pas, mais je n’y peux rien. Je fais partie d’une race de producteurs/consommateurs pétroliers. C’est dans la nature du peuple américain. Il faut l’accepter ».

On aurait le même refrain à propos du port d’armes : « Je dois être armé pour, protéger la Constitution ; tous les américains ont ce devoir » - ou encore : « Nous avons toujours été et nous sommes encore des conquérants d’espaces nouveaux, nous allons annexer le Groenland et le Canada ».

Bref, les américains possèdent un droit naturel qui leur épargne de prendre soin des autres êtres également naturels. Je ne sais pas comment leurs pasteurs se débrouillent avec ça, quel statut leur religion donne au devoir de charité – peut-être voient-ils ça comme étant réglé par la justice céleste du seigneur ?

- En tout cas, la Planète ne dit pas « Merci » au 47ème président.

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