lundi 2 juin 2025

Le cours d’anatomie féminine par Sandrine Rousseau en direct à la télé – Chronique du 3 juin (2)


 Bonjour-bonjour


C’était à la télé dans l’émission de Karine Lemarchand intitulée « Une ambition intime » où elle interview des personnalités politique sur leur expérience vécue du pouvoir. A l’occasion de l’interview de Sandrine Rousseau elle est revenue sur l’engagement féministe de la députée en sortant une peluche commercialisés sous le noms de « Vulvette » qui présente sous forme de jouet enfantin l’organe sexuel de la femme.

 

« Vulvette », modèle en peluche, prix 129€

Comme on le voit, on n’en est plus au miroir qui anatomise trop brutalement le sexe. Il s’agit de l’identifier comme un petit objet, certes réaliste, mais aussi mignon que la peluche enfantine. L’idée apparait alors que l’enfant peut ainsi apprendre à jouer avec son sexe comme il joue avec son doudou. D’ailleurs au cours de l’émission, Sandrine Rousseau ne s’est pas privée d’y aller de son cours d’éducation sexuelle.

Je passe sur le déchainement de colère de la part des ligues de vertus animées depuis l’extrême-droite. Et je m’interroge : qui donc va se servir de cet objet ? Des parents qui se veulent éducateurs grâce à la peluche ? Ou des jeunes femmes, encouragées à s’auto-examiner par des copines en retard d’affection ? Car ce Doudou va permettre à l’enfant de trouver une réalité extérieure bienveillante dans cette représentation d’elle-même. Ici il s’agit de montrer aux fillettes que leur intimité est aussi adorable que leur teddy-bear.

Ceci induit d’ailleurs une distinction de genre avec les garçons qui ont, pour le même office, le canon de leur colt :


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire