Bonjour-bonjour
L'Insee a le souci de nous donner des normes de consommation un peu plus affutées que celles qui définissent un seuil de pauvreté. Ainsi des « normes de consommation ou de confort » qui affectent 13% de la population française dans l’impossibilité de suivre au moins 5 items d’une liste de privation. (Lire ici)
A notre tour nous reproduisons la liste des 13 privations en raison de manque de moyens financiers sur lesquelles les sondés sont interrogés par l’Insee :
- ne pas avoir de voiture personnelle ;
- ne pas pouvoir maintenir son logement à bonne température ;
- ne pas pouvoir remplacer des meubles hors d’usage ;
- avoir des impayés de mensualités d’emprunts, de loyers ou de factures d’électricité, d’eau ou de gaz ;
- ne pas pouvoir dépenser une petite somme d’argent pour soi sans avoir à consulter quiconque ;
- ne pas pouvoir faire face à des dépenses inattendues ;
- ne pas avoir accès à Internet ;
- ne pas pouvoir retrouver des amis ou de la famille au moins une fois par mois pour boire un verre ou pour un repas ;
- ne pas avoir une activité de loisirs régulière ;
- ne pas pouvoir s’offrir une semaine de vacances hors de son domicile ;
- ne pas avoir deux paires de bonnes chaussures ;
- ne pas pouvoir avoir un repas contenant des protéines au moins tous les deux jours ;
- ne pas pouvoir acheter des vêtements neufs.
Considérez bien cette liste : si vous pouvez répondre « non » à chacun de ces items, alors vous êtes une personne heureuse. Non que vous soyez pressé d’aller au restaurant chaque mois ou en vacances chaque fois que vous en avez envie, mais parce que vous n’avez pas le souci d’en être privé. La pauvreté commence avec le souci de compter le montant des courses que l’on peut faire, et risquer d’abandonner en caisse des articles faisant déborder la facture.
Les sages de l’antiquité n’avaient pas ce souci : faute d’en ressentir le besoin, pour eux toutes ces dépenses étaient superflues. On racontait l’anecdote de Socrate traversant le marché d’Athènes et disant à ses compagnons : « Que de choses dont je n’ai pas besoin »
On concluait alors par cet adage :
« Être pauvre, c’est avoir des besoins qui excèdent les ressources. »
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