C'est la crise et c’est pas drôle – Chronique du 3 décembre

Bonjour-bonjour

 

Cette fois, ça y est ! On n’est plus « au bord de la falaise » (voir ici), on est dans la m***, et pas qu’un peu, écoutez plutôt :

            * plus de budget, ça veut dire plus de subventions pour les prestations sociales ; plus de RSA, ni de sous pour les cantines ni rien du tout, car tout ce que subventionnent les municipalités, les départements, les métropoles et les régions va également se retrouver bloqué.

            * plus de police pour déposer plainte lorsque la racaille du coin vous aura chouré vos sous à la sortie du supermarché.

            * plus de sécu non plus, ni sans doute d’hôpitaux ; Gaza, à côté de nous, ça sera le 16^ème arrondissement de Paris.

 

- Comment ! Alors qu’on devrait se réjouir de ne plus être soumis au pouvoir arbitraire de l’État, voilà qu’on chouine parce qu’on n’a plus de tyran pour nous surveiller ? Serions-nous devenus tellement dépendants à la soumission ?

Regardez un peu ce que Wolinski en pensait dans les années 70 :

 

Ferions-nous le même dessin en 2024 ? Un conflit intergénérationnel, avec les vieux qui incarnent l’anarchie et les jeunes qui n’attendent qu’une chose : se lancer dans la compétition sociale et économique ?

Peut-être, mais pas tout à fait. Aujourd’hui, les vieux au lieu de lutiner les gamines (qui d’ailleurs n’attendraient que ça pour les trainer devant les tribunaux) en sont à bosser en comptant les jours et les années pour arriver à la retraite où ils seront trop vieux pour penser à la bagatelle.  Raison pour laquelle ils ne pensent qu’à une chose : l’année de départ et le taux des retraites. Quand aux jeunes, vérifiez vous-mêmes : à part leur « dose » rien ne les fait bouger.

--> Propos d’un vieux c* ? C’est vrai : il y a aussi ceux qui vont étreindre des arbres comme si c’étaient des jeunes filles ? On le comprend : eux au moins ils ne feront pas de procès.