Bonjour-bonjour
Certains, soucieux de délivrer la planète de son principal prédateur, s’en réjouiront : la science est catégorique, l'espèce humaine va disparaître.
Evelyne Heyer, professeure d'anthropologie génétique au Muséum national d'histoire naturelle l’a rappelé « C'est la règle de l'évolution : toutes les espèces disparaissent /…/ Dans l'extraordinaire saga des lignées humaines, il y a déjà eu des extinctions, dont la plus récente : l'homme de Néandertal »
Toutefois, « le moteur de l'évolution reste le hasard » /… et/ l'espèce humaine continuera peut-être d'évoluer au fil des millions d'années à venir, peut être vers une forme évoluée de l'humain. (Lu ici)
--> De fait, il n'y a que deux possibilités : soit une crise majeure où un phénomène extérieure nous extermine dans une fulgurante catastrophe ; soit notre « espèce fine » s'éteindra pour laisser place à d'autres espèces « fines ».
Que penser de cette alternative ? Imaginez-vous qu’en effet, dans quelques temps, de jolis animaux gambaderont dans de belles forêts, et des truites sauteront dans de belles petites rivières, sans qu’aucun produit chimique, aucun bulldozer ne viennent les débusquer ni les empoisonner.
- A moins que… Oui, imaginez ce que serait la nouvelle espèce humaine « fine » pour reprendre le terme de l’anthropologue. Cette nouvelle espèce humaine sera mieux adaptée à l’environnement – oui, mais quel environnement ? Celui que nous sommes en train de saccager ? Ou bien un autre, entièrement créé par des artefacts humains ? Imaginez qu’après avoir inventé l’homme augmenté, nous ayons inventé la nature augmentée ? Avec des arbres, des oiseaux, des animaux à quatre pattes dont la caractéristique principale serait leur aptitude à survivre dans une nature définitivement polluée, tirant leur substance d’un air vicié et d’une terre empoisonnée ?
Avec des hommes devenus capables de vivre à condition de respirer du CO2 à plein poumons.




