vendredi 26 juillet 2019

BREXIT : BORIS JOHNSON POSE SES CONDITIONS

« Si un accord doit être trouvé, il faut bien comprendre que la solution du problème passe par la suppression du backstop, affirme Bois Johnson. Pour notre part, nous sommes prêts à négocier de bonne foi une alternative. » (Lu ici)

On l’a compris il s’agit de la question de la frontière entre l’Irlande du nord et du sud. Johnson propose de réaliser le brexit et de trouver ensuite une alternative au système envisagé avec Theresa May (= zone de libre échange), alors que les 27 ont toujours considéré le règlement de cette question comme un préalable à tout accord de séparation.
Le 1erministre britannique fait comme s’il avait devant lui non pas un bloc uni de 27 pays mais bien un agrégat prêt à éclater devant la menace de no deal. On sait que l’Allemagne est le point faible des européens parce que ses excédents commerciaux avec la Grande-Bretagne font d’elle un pays qui aurait le plus à perdre d’une sortie sans accord.
- Mais le même 1er ministre fait comme s'il avait la libre disposition de la menace de sortie sans accord. Les 27 – y  compris l’Allemagne – savent bien que la Chambre des Communes vient de voter pour empêcher que le gouvernement ait les mains libres : il devra obligatoirement soumettre ses négociations à l’accord des députés, les quels comme on le sait également ont déjà voté pour exclure  à l’avance toute sortie sans accord, et donc transformé la bombe atomique du no deal en pétard mouillé.
Ah !... Theresa, vous nous manquez déjà…

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