lundi 15 juillet 2019

HOMME VOLANT DU 14-JUILLET : "L'ENGIN SERA COMMERCIALISÉ À TERME", ANNONCE SON CRÉATEUR




(Ceci n’est pas un photomontage)
France-info : Pensez-vous que l'homme pourra prochainement voler de manière autonome ?
Franky Zapata : Oui. Nous développons également des voitures volantes et elles fonctionnent réellement, contrairement à celles de beaucoup d'autres start-up qui construisent des engins volants. La plus grosse problématique, c'est la réglementation. » (Lu ici)

Si je reviens sur cet exploit digne d’une BD de SF, ce n’est pas pour m’en étonner une fois encore (encore que la photo de l’homme survolant le Palais Bourbon soit digne d’une telle réaction), mais plutôt pour relever que la question qui brûle les lèvres aujourd’hui est celle de sa commercialisation. Du genre : « Et nous, quand est-ce qu’on pourra en faire autant ? »
Bonne remarque, alors que j’en étais récemment à croire que seul le potentiel offensif d’un pareil engin nous intéressait, voilà qu’en réalité on voit les jeunes se bousculer pour grimper dessus. A l’ère de la trottinette électrique, c’est plutôt réconfortant.
Mais il ne faudrait pas manquer également le cœur de la réponse : l’obstacle n’est pas technique, il est du domaine de la réglementation. On commentera comme on voudra cette observation en cherchant à détailler les points qui font obstacles justement. Mais surtout on notera l’optimisme technologique et humain : cette machine si fragile en apparence mais si fiable lorsqu’elle est pilotée par l’homme grâce au seul usage de sa posture, est une ode à l’audace et au génie humain.
Relisons la réponse de monsieur Zapata : « C'est le cerveau humain qui participe à 80% de l'équilibre... C'est uniquement la position du centre de gravité qui permet de choisir la direction dans laquelle on va »
Oui, vous avez bien lu : à l’époque où on cherche par tous les moyens à remplacer l’homme au volant de la voiture, où des robots prennent de plus en plus sa place pour gouverner les machines, voici qu’un inventeur dit tranquillement que cet exploit de piloter un flyboard est à la portée de tout un chacun, au point que le seul obstacle à sa commercialisation ce soit donc uniquement la réglementation. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire