samedi 13 juillet 2019

ROUEN: ACCUSÉ D'AGRESSION SEXUELLE, UN POLICIER AFFIRME S'ÊTRE TROMPÉ DE PERSONNE

Voici une histoire qui va vous faire pleurer – pas de lacrymo, mais de rire :
« Le fonctionnaire de police avait donné rendez-vous à un homme au commissariat, via un site de rencontre. Le policier a alors confondu cet homme avec une personne convoquée en tant que témoin pour être entendu par les policiers.
Dans son bureau, le brigadier a demandé à l'homme de baisser son pantalon. Celui-ci s'est exécuté en pensant avoir affaire à une fouille de sécurité. Il a subi des caresses et un début d'attouchement à travers ses vêtements de la part du policier. Le brigadier a ensuite commencé lui aussi à se déshabiller mais s'est interrompu en comprenant à la tête du témoin qu'il y avait erreur sur la personne. Il assure à Paris Normandie qu'il s'agit d'une «grosse méprise» et qu'il s'est aussitôt excusé. Le policier en cause est en arrêt maladie. Le parquet de Rouen n'a pas donné suite aux sollicitations de l'AFP. » (Lire ici)

Vous vous imaginez convoqué au commissariat, le lieutenant de police est derrière son bureau : 
« Déshabillez-vous ! » ordonne-t-il. Vous vous exécutez, mal à l’aise, mais enfin la police a une autorité qu’on ne discute pas.
Vous voilà en caleçon – le policier se lève, il fait le tour du bureau, et commence à tâter votre pubis. Etonné, vous vous dites qu’il poursuit la fouille de façon un peu poussée ; après tout il faut bien qu’il vérifie que vous n’ayez pas une grenade dégoupillée cachée là-dedans.
- Mais voilà que le policier défait son ceinturon, dans l’intention évidente de baisser lui aussi son pantalon –là vous comprenez et vous vous dites : « C’est sûr il va me faire subir les derniers outrages ! »
Cri de votre part, remontage de calcif, tentative de fuite. Le policier se ravise, rectifie sa tenue et vous présente des excuses, disant qu’il vous avait pris pour quelqu’un d’autre : loin de lui, l’idée de sauter sur tout ce qui bouge !
Du moins c’est ce qu’il prétend, parce que vous y croyez, vous, à ce policier qui donne des rendez-vous galants dans le commissariat ? Déjà que ce n’est pas un endroit rêvé pour draguer, mais compte tenu du manque d’intimité, c’est le meilleur moyen pour faire savoir aux collègues que vous êtes de la jaquette flottante !
D’ailleurs, si c’était vrai, ce serait encore plus amusant, parce que le commissariat tout entier serait sans doute acquis à cette pratique d’amours strictement masculine :
- Dites-donc, brigadier, n’oubliez pas de remonter votre zip ! Votre kiki va dépasser – bien qu’il ne soit pas si long !
- Mais chef, ce n’est pas ce que vous disiez tout à l’heure – aux toilettes.
- Taisez-vous malheureux ! Tout le monde va savoir que j’ai eu un instant d’égarement avec vous !
- Comme si j’étais le seul à vous faire perdre le nord …

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