mercredi 29 octobre 2025

Dis-moi oui, dis-moi non, dis-moi oui ou non – Chronique du 30 octobre

Bonjour-bonjour

 

"Tout acte sexuel non consenti" est désormais juridiquement considéré comme un viol ou une agression sexuelle. (voir cet article)

Reste à définir 1° l’acte par lequel le consentement est acquis. Et ensuite dire 2° s’il y a des actes par rapport auxquels il ne peut y avoir de consentement.

1° « Dorénavant, le consentement est défini dans le Code pénal comme étant “éclairé, spécifique, préalable et révocable" et ne pouvant "être déduit du seul silence ou de la seule absence de réaction de la victime". Le non-consentement sera "apprécié" par les juges au regard des "circonstances".

2° Le texte précise également qu'"il n'y a pas de consentement si l’acte à caractère sexuel est commis avec violence, contrainte, menace ou surprise, quelle que soit leur nature", une formulation qui maintient les quatre critères utilisés jusqu'ici pour caractériser le viol et les agressions sexuelles. 

- La loi étend en outre la définition du viol en y intégrant explicitement les « bucco-anaux. » : les juges se sont documentés sur youporn dirait-on…

 

Très bien : mais moi, je suis borné – je veux savoir comment se manifeste le consentement. Pour l’instant on sait seulement qu’il doit être explicite, donc affirmé d’une façon non équivoque.

Or, voilà le problème : pour consentir, il ne suffit pas de dire « oui », comme nous le fait remarquer la députée Marie-Charlotte Garin : « Quand c'est non, c'est non. Quand ça n'est pas non, ça ne veut pas dire que c'est oui. Et quand c'est oui, ce doit être un vrai oui (...) et céder ne sera plus jamais consentir »

Du temps du Général, on savait qu’on devait lui répondre par un « Oui » franc et massif. 

Mais ici ?

- Ma mignonne, consentirais-tu à ce que je glisse ma langue dans ton *** ?

- Mais oui Gontrand

- Dis-moi, est-ce bien un oui franc et massif ?

- Bien sûr Gontrand – mais magne toi, j’en peux plus d’attendre.

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