mercredi 20 mars 2024

Éteignez les Lumières – Chronique du 21 mars

Bonjour-bonjour

 

Les pessimistes aiment imaginer que l’espèce humaine disparaitra un jour, après un conflit autodestructeur, ou encore anéantie par les polluants sécrétées par son industrie.

 

- Les démographes confirment bien ce pronostic mais ils ne l'imaginent pas dans la perspective d’une apocalypse. Selon eux, l’espèce humaine disparaitrait après une lente mais inexorable perte de fécondité : toujours moins d’enfants jusqu’à l’extinction finale.

D’ailleurs le processus est déjà entamé : « La baisse de la fécondité humaine dans le monde pourrait être plus rapide que prévu » explique cet article qui poursuit : « Selon une étude publiée dans « The Lancet » mercredi, l’indice de fécondité moyen en 2050 pourrait se situer autour de 1,8 enfant par femme à l’échelle de la planète, soit au-dessous du seuil de renouvellement de la population. » 

Et pourquoi ? Poursuivons la lecture : « Les chercheurs ont mené leur analyse pays par pays : ils anticipent une chute à peu près générale. Non seulement dans les pays du Nord, généralement déjà au-dessous du seuil de remplacement – l’Europe occidentale se situe, en 2021, à environ 1,5 enfant par femme (1,75 en France) –, mais aussi dans les pays du Sud, à mesure que les populations s’y urbanisent, que les femmes accèdent à l’éducation et à des moyens de contraception, que la mortalité infantile baisse, etc » (Art. Référencé)

 

 

Relisez la chute de cet article : « /Cette perte de fécondité se généralise/à mesure que les populations s’urbanisent, que les femmes accèdent à l’éducation et à des moyens de contraception, que la mortalité infantile baisse, etc »

Autrement dit, c’est la généralisation des progrès de la civilisation qui entrainerait – ou du moins accompagnerait – cette régression. On le voit : en s’éloignant des conditions naturelles d’existence, les humains finiraient par disparaitre.  Tout se passe comme si ce qui rend notre vie plus facile et plus heureuse était contraire à la persistance de l’espèce. Le bonheur de l’individu versus la survie de l’espèce.

C’est bien dans l’esprit des analyse de Jean-Jacques Rousseau dans son Discours sur les sciences et les arts (Lire ce texte ici), où il associe les progrès de la civilisation au dépérissent des pays et à la démoralisation de leurs peuples.

Pour le bien de l’humanité, éteignez les Lumières.

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