Lu ce matin cet article analysant un fait peu contestable : quatre-vingt ans après les premières élues, « la politique française ne considère toujours pas les femmes comme légitimes à exercer le pouvoir ».
Si les femmes sont toujours minoritaires sur les bancs de l’assemblée, elles le sont encore plus si on considère la nature du pouvoir qui leur est accordé et qui est le plus souvent subalterne.
Deux raisons sont évoquées : selon l’une, le capital politique des femmes est moindre que celui des hommes. Raison pour laquelle ce sont eux et non elles qui ont le plus de ressources pour gagner les postes à pouvoir important. Mécanisme courant et qui pourrait sans scandale s’inverser : « Les femmes ne sont pas forcément discriminées en tant que femmes, mais parce qu'elles ont moins de ressources politiques. »
Mais on ne doit pas oublier le poids d’une certaine tradition pour laquelle les femmes ne sont pas légitimes à exercer le pouvoir.
--> S’agit-il pour les femmes de revendiquer le partage du pouvoir au nom de leur féminité ?
Pas du tout ! « Le pouvoir ne se donne pas, il se conquiert. Il faut donc que les femmes se battent, qu'elles investissent les partis politiques et qu'elles conquièrent des postes. » Tel est la conclusion de l’article cité.
Rappelons-nous le discours d’Elisabeth Borne lors de son investiture comme 1ère Ministre : « Ma nomination est la preuve qu’il faut que les femmes croient en la possibilité de conquérir le pouvoir. »
- Allez-y les copines ! Continuez à toquer à la porte. Elle finira par s’ouvrir. Et si elle ne s'ouvre encore pas, enfoncez-la !
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