jeudi 17 avril 2025

L’emballage, c’est emballant – Chronique du 18 avril

 

 

« Le vrac j’aime tellement ça que j’en ai mis plein dans ma cuisine. »

 

 

Bonjour-bonjour

 

Voici un article assez réjouissant (du moins pour les âmes sarcastiques), même s’il ne concerne pas une actualité brûlante. Il s’agit d’un bilan assez poussé de la vente en vrac, devenue obligatoire partout, y compris dans les grandes surfaces.

Or, ce bilan est loin d’être tout à fait positif. Après avoir listé les services de l’emballage industriel que le vrac ne reprend pas (tels que les informations sur le produit), les auteurs indiquent que la clientèle du vrac adopte parfois un comportement curieux et absolument pas raccord avec sa finalité écologique : « Les consommateurs sont nombreux à acheter beaucoup de contenants et tout ce qui va avec pour les customiser – étiquettes et stylos pour faire du « lettering », etc. »

--> Et d’ajouter ceci (écoutez bien) : « La priorité de certains consommateurs n’est pas tant de réutiliser d’anciens emballages, mais plutôt d’en acheter de nouveaux… fabriqués à l’autre bout du monde ! Il en résulte donc un gaspillage massif, au total opposé des finalités initiales du vrac. » Autrement dit la société de consommation n’a pas de souci se faire : même quand on nous propose des comportement économes et vertueux, on trouve quand même le moyen d’en faire une occasion de réitérer nos achats.

Voilà : même si vous ne trouvez pas ça très réjouissant, on peut quand même noter que le gaspillage, on a ça dans notre ADN.

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