Bonjour-bonjour
Lors de sa découverte, Lucy, un spécimen d’Australopithecus afarensis vieux de 3,2 millions d’années, a été souvent décrite comme étant poilue.
Aujourd’hui, de nouvelles reconstitutions suggèrent qu’elle ne l’était pas : l’absence de poils a peut-être été un facteur décisif pour la survie de l’espèce.
- Cet article, après avoir rappelé l’utilité pour la vie en milieu tempéré de l’absence de pilosité, note que (je cite) : « La réduction de la pilosité … pourrait être liée à des facteurs d’attraction sexuels et sociaux. » Et de généraliser : « Une peau nue aurait en effet pu permettre une meilleure reconnaissance des signaux visuels et olfactifs entre individus, facilitant ainsi les interactions sociales et renforçant les liens au sein des groupes sociaux. », concluant alors que : « l’idée que les premiers humains étaient en grande partie nus pendant une période significative de l’évolution remet en question notre compréhension des interactions sociales et des comportements de ces ancêtres »
Bref : puisqu’il s’agit avant tout d’être un meilleur reproducteur, on admet qu’il y a 3 millions d’années la libido des premiers « hominines » aurait été, tout comme la nôtre, sensibles aux grain de la peau plus qu’au lustré du pelage.
Mais qui nous dit que l’homme glabre était à l’époque plus séduisant – donc un meilleur reproducteur – que l’homme velu ?
D’ailleurs de nos jours, qu’est-ce qui dit que ce serait aussi le cas ?
… Demandons d’abord aux dames ce qu’elles en pensent ?
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