Bonjour-bonjour
Le pape n’est pas mort : il est « parti ». Ce vocabulaire souvent utilisé pour éviter de prononcer le mot fatal de « mort » est ici une information utile : un chrétien ne connait la mort que comme une phase de transition, tout juste une porte ouverte sur un au-delà promis par les saintes écritures.
Seulement voilà : si la pape est parti, quelle est donc sa destination ? Certains disent qu’il est parti pour la « vie éternelle » - on peut supposer que c’est un voyage sans retour ? Par contre, d’autres sont plus engagés : selon eux, sa mort le jour de Pâques (car le lundi de Pâques, c’est un dimanche-de-Pâques-bis), signifie qu’il est en route vers la Résurrection. On risque donc de le revoir un de ces jours ? Verrons-nous un fantôme de Pape François planqué derrière l’autel à l’Église ?
Non, bien sûr et si on parle de « résurrection » c’est pour désigner la permanence de son message de charité et de secours apporté aux pauvres – tels que les sans-abris, les réfugiés, les naufragés de la vie.
Et là, on peut penser que c’est une cause qu’il a certes beaucoup défendue, mais aussi qu’il a la plupart du temps prêchée dans le désert.
Comme ce vendredi 27 mars 2020, où, sur le parvis désert de la basilique Saint-Pierre à l'époque du covid, le pape François a présidé la traditionnelle et très solennelle bénédiction Urbi et Orbi.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire