Bonjour-bonjour
« C’est bien, d’écouter le gars qui fait le malin, là, sur la scène des Molière, ou l’actrice sur 12 cm de talons à semelle rouge qui me donne des leçons sur la précarité et les inégalités. » Elle l’affirme, son objectif est ailleurs : « Je n’ai pas mis [de budget] dans les mondanités, je l’ai mis sur l’accès à la culture populaire. Le plan ruralité, le patrimoine… ». (Lire la suite ici.)
- La, c’est Rachida Dati qui parle. Elle voudrait que le public de France Inter ne soit pas seulement le plus important de France, elle voudrait qu’il soit aussi plus jeune et moins bien loti financièrement. Moins CSP+, si vous voyez ce que je veux dire.
Et là, les auditeurs de France inter, qui sont également lecteurs de Télérama (comme votre serviteur), s’étranglent d’indignation. Car « L’audiovisuel public doit être pluraliste » dit madame Dati, se plaignant que son papa qui est maçon n’écoute pas cette station.
« Le clou dans la chaussure », c’est la fameuse réforme de l’audiovisuel public (la constitution d’une holding). Les radios du service public, ainsi que les chaines télé du groupe seraient réunies en holding sous la houlette d’un PDG nommé pour cinq ans en charge de définir les orientations stratégiques qui viendraient donc des sphères de l’État. Or, voici donc que la ministre de la culture parlant donc du haut de cette sphère énonce ce principe : la radio de service public doit favoriser « l’accès à la culture populaire »
Moi, je croyais que pour l’expression de la culture populaire, on avait déjà les « réseaux sociaux ». Voilà qu’il leur faut en plus le service public à présent ?
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