lundi 13 novembre 2023

Des médocs à base de mandragore et de bave de crapaud – Chronique du 14 novembre

Bonjour-bonjour

 

Les remboursements de la sécu sont comme la peau de chagrin : plus on s’en sert, moins il y en a. C’est ainsi que les franchises perçues sur les boites de médicaments devraient doubler pour le prochain budget (voir ici) – mais il n’y a pas que ça.

On annonce qu’on va encourager la délivrance de médicaments « biosimilaires » qui sont « quasi-identiques (= similaires) à un médicament biologique de référence dont le brevet est tombé dans le domaine public et dont le procédé de fabrication a pu être copié par un autre laboratoire. » (Lire ici)

Bla-bla-bla… On nous enfume : « Biosimilaire » ? Quésaco ? 

- Lisons ici : « les médicaments biologiques ou biomédicaments, sont obtenus par un procédé biotechnologique qui implique une source biologique (protéines, cellules…). » Alors du temps des sorcières la mandragore et la bave de crapaud étaient reconnues comme substances actives : on va y retourner, même si ça vous dégoute un peu : l’équilibre du budget de la sécu est à ce prix.

On veut nous faire admettre que la nature produit pour rien du tout ces molécules que les Big-pharma produisent par synthèse à grand coup de dollars : est-ce qu’on ne nous prendrait pas pour des billes ? Rappelez-vous : à l’époque où l’on avait substitué un générique au Levothyrox de nombreux malades avaient rejeté ce générique pourtant considéré comme absolument identique au médicament original, pour cause que l’excipient n’était pas le même. Et aujourd’hui on voudrait nous faire avaler des médicaments seulement « similaires » à l’original ? 

Il est vrai qu’on ne cesse de réclamer le retour à la lampe à huile. Pourquoi pas en revenir au bouillon de sorcière ? 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire