Bonjour-bonjour
Ce matin, je lis ceci : « Record pour la fusion nucléaire pour le nouveau réacteur en cours de test au Japon : 160 mètres cubes de plasma générés par le plus grand tokamak au monde. Il ne s’agit pourtant que d’un réacteur servant à tester les technologies qui seront mise en œuvre sur ITER, le tokamak lui-même destiné à expérimenter les nouvelles techniques pour produire la fusion nucléaire »
L’article cité poursuit : « Le projet vise à démontrer la faisabilité scientifique et technologique de l’énergie de fusion par la construction et l’exploitation d’ITER ».
D’ailleurs, lorsque le projet ITER sera suffisamment avancé alors pourra démarrer la construction du réacteur DEMO, qui est prévu pour être construit sur la base des résultats de JT-60SA et d’ITER. Il aura pour objectif de démontrer la faisabilité économique de la production énergétique par le biais de la fusion nucléaire.
Faisabilité scientifique et technologique plus la faisabilité économique : rien de tout cela n’est garanti et pourtant les investissements continuent de venir, alors même que le projet pourrait n’aboutir qu’en 2050 selon les vues les plus optimistes. Autant dire que peu de gens qui travaillent sur ces projets n’auront la chance de vivre assez vieux pour les voir terminés, même pas en se limitant à la simple vérification qu’aucun obstacle imprévu ne viendra stériliser tous ces efforts.
Étrange situation de ces gens qui savent qu’ils n’ont aucune chance de voir le résultat de leurs efforts aboutir et qui pourtant s’acharnent à les mettre en œuvre : ne sommes-nous pas dans la situation de ces constructeurs de cathédrales qui étaient certains de ne jamais voir leur œuvre achevée ? On pense à la cathédrale de Cologne dont la construction débuta en 1247 et fut achevée en 1880, soit 632 ans plus trad (voir ici) ; on pense aussi à la construction de la cathédrale Notre-Dame de Paris dont l’édification dépendit des nouvelles découvertes dans la conception des arcs-boutants.
Mais tous ces gens étaient portés par leur foi, qui leur assurait que le maitre-d’ouvrage était Dieu lui-même et qu’il tiendrait compte de leurs efforts, même inaboutis. Or cette motivation n’existe pas pour les ingénieurs en charge de montrer que le projet assigné n’est pas une utopie :
- Qu’est-ce donc qui les soutient ? Pas la gloire politique de leur pays, car on voit que le projet ITER compte toujours la Russie parmi ses participants, alors même que ce pays est au bord de la guerre avec d’autres participants au projet ITER.
La folie du colonel Nicholson dans « Le pont de la rivière Kwaï » consistait à ne suivre que l’impulsion qui le porte à achever son œuvre alors que l’intérêt de son pays était de le saboter, serait-elle la force qui anime aussi ces ingénieurs à l’œuvre pour une création transgénérationnelle ?
fantasme, est en passe de devenir une réalité, car au-delà des chiffres, c’est l’intégration de ces nouveaux arrivants et la transformation de la culture autochtone qui va suivre.
Dans un pays où une large part des habitants ont voté le Brexit pour reprendre la maitrise des flux migratoires en provenance de l’Europe-Unie, on ne peut que s’interroger. Les migrants polonais où roumains jugés indésirables risquent d’être remplacés par les pakistanais, les syriens les indiens, les afghans, etc…
Là où les dictatures jouent les déplacements de population sans trembler, les démocraties sont plus vulnérables. Comment sauvegarder les valeurs ancestrales (comme les valeurs « républicaines » chez nous) et en même temps protéger les libertés publiques des nouveaux arrivants lorsque ceux-ci deviennent majoritaires ? Car, pendant que les anglais descendent au tombeau ce sont bel et bien des jeunes « issus de la diversité » qui les remplacent.
On sait que dans certaines régions canadiennes ont a accepté que le code civil soit remplacé par la charia. DE façon plus générale, les sociétés d’origine anglo-saxonne ont joué jusqu’à présent la carte du communautarisme (voire du wokisme) : le jour est peut-être venu pour elles de s’interroger sur le métissage des sociétés, dont pourtant elles ont horreur.
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