samedi 26 octobre 2024

Passage à l’heure d’hiver : le marronnier du jour – Chronique du 27 octobre

Bonjour-bonjour

 

En journalisme, un marronnier est un article de presse ou un reportage d'information de faible importance, qui sert à meubler une période d'actualité creuse. Le marronnier est ordinairement consacré à un événement récurrent et prévisible.  (Art. Wiki)

Exemple ? « Dans la nuit de samedi 26 à dimanche 27 octobre, à 3 heures du matin, il sera 2 heures du matin. Si ce passage à l’heure d’hiver est déprimant pour certains puisqu’il marque le début des journées plus courtes avec une tombée de la nuit précoce, nous allons gagner une heure de sommeil ce week-end. » (Lu ici)

 


Mais supposons que cette réitération d’une pseudo information, d’année en année identique, ne soit pas simplement une manière de boucher un trou dans la mise en page, mais aussi le reflet d’une situation sensible, alors elle serait un peu plus qu’un « marronnier »

- C’est bien ce qui se produit tout à cours de l’année et bien sûr principalement en cette fin d’octobre. Ce passage à l’heure d’hiver produit en effet deux remarques récurrentes : la première, de satisfaction : on va dormir une heure de plus. La seconde, de frustration : il va faire nuit une heure plus tôt – une heure de moins à vivre. Le passage inverse vers l’heure d’été est encore plus explicite : il fera jour à l’heure de l’apéro.

Voilà bien l’intérêt de cette situation : révéler comment se découpe la vie quotidienne avec ses moments de joie et ses moment de faible intérêt. Ceci suivant le rythme circadien de succession veille/sommeil. Sauf qu’ici, repris et interprété par les coutumes, c’est en collant les plaisirs et les frustrations sur l’évolution de ce rythme qu’on vit cette alternance.

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