Bonjour-bonjour
Ça s’est passé hier au sommet de l’OTAN à la Haye.
- D. Trump fait une comparaison entre le conflit Iran-Israël et deux enfants qui se battent : « Ils se sont battus, comme deux enfants dans la cour de récréation /…/ Vous savez, ils se battent comme des fous, vous ne pouvez pas les arrêter. Laissez-les se battre pendant deux ou trois minutes, après c'est plus simple d'y mettre fin ».
- Sur quoi Mark Rutte enchaîne : « Papa doit parfois hausser le ton. »
Et voilà un exemple de flagornerie utilisé par le secrétaire général de l’OTAN pour amadouer le Président des Etats-Unis – il y en a eu d’autres.
« Flagornerie » ? Quésaco ?
FLAGORNERIE, subst. fém.
A.− Gén. au sing. Caractère d'une pers. qui flatte bassement, avec insistance et de façon généralement intéressée.
B. – P. méton., au sing. ou au plur. Action, attitude qui manifeste de la flatterie basse et intéressée (CNRTL)
Oui, il s’agit bien d’une flatterie basse, insistante et intéressée. Mais pour que ça marche, il faut que le « bénéficiaire » de cette hypocrisie ne la reçoive pas pour ce qu’elle est – à savoir une très vulgaire manipulation. Flagorner c’est mépriser celui au quel on s’adresse et la seule réaction aurait dû être la colère. Mais pas avec Donald Trump, habitué à la flatterie de courtisans habiles à caresser le Président dans le sens du poil.
- Mais attendez, j’ai gardé le meilleur pour la fin. Cette scène ne s’est pas passée dans l’espace clos d’un bureau bien fermé mais dans la réunion spontanée à l’issue du sommet de l’Alliance.
Il y a donc, eu plein de gens pour entendre ça et pour s’en réjouir : l’ambiance était bonne, Youpi !
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