Bonjour-bonjour
Cet article résume les moyens mis en œuvre pour exhumer les cahiers de doléance de l’année 2019 à l’époque de la contestation des « Gilets-Jaunes ». Je vous laisserai lire cette documentation et l’élargir si vous en avez envie : les moyens ne manquent pas.
Il faut noter que depuis leur origine sous l’ancien régime le sujet principal de cette consultation étaient les impôts – et d’ailleurs les États-généraux associés portaient effectivement sur le financement de l’État – ce qui n’a pas manqué de se reproduire en 2019.
Quant à moi, je m’intéresserai plus particulièrement à ce qui n’apparait pas : je veux dire qu’est-ce que les citoyens ne réclament pas à l’État ? Et le cas massif qui me saute aux yeux, c’est celui de la culture. Cas intéressant car le financement de la culture est depuis longtemps une attribution majeure de l’État et une fonction de la démocratie. Ainsi, comment expliquer que, dans la région Champagne-Ardenne, on ne trouve pas d’orchestre symphonique régional ? Après tout il doit y avoir autant de musiciens ici qu’ailleurs ; alors pourquoi ne peut-on financer leur emploi dans un tel orchestre ? Est-il normal que la Champagne-Ardenne soit une tache blanche sur la carte de France des orchestres régionaux ? Mais qu’importe ? Personne ne s’en soucie, et seul le montant du SMIC parait soucier les citoyens
J’en conclurai que les préoccupations financières sont les seules déterminantes dans le rapport du citoyen avec l’État, et que les thèses idéologiques qui soutiennent les candidats lors des élections sont des cache-misère, pour faire ignorer qu’au bout du compte chacun fera le compte de ce qu’il a à gagner à voter pour tel ou tel.
* La jeunesse délinquante ? Bla-bla-bla
* Les immigrés envahissants ? Bla-bla-bla
* La justice laxiste ? Bla-bla-bla
* Le montant des retraites ? Dites-moi combien
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