Bonjour-bonjour
« Bloquons tout ! » : tel est le mot d’ordre entendu ce matin.
Mais de quoi s’agit-il ? D’une colère récupérée et réorchestrée ? D’un appel à la grève générale ? D’un mot d’ordre de sabotage, comme de bloquer les raffineries de pétrole ? Ou de mettre des voitures en travers des accès aux autoroutes ?
--> Si ce n’était « que » cela, je ne me mêlerais pas d’en parler. Ce mot d’ordre est parfois expliqué ainsi : « le 10 septembre, ne faites rien. Ne travaillez pas ; ne produisez rien. Arrêtez aussi de consommer, boycottez les cartes bancaires. Bref : bloquez les flux de circulation du capitalisme » (Lire ici)
Ce mouvement est donc plus fondamental que celui de la grève, fut-elle générale. Car il ne s’agit pas seulement de s’en prendre au profit capitaliste. Il ne s’agit pas non plus d’un sabotage anarchisant portant atteinte à la vie de chacun. Il s’agit de s’en prendre spécifiquement à tout ce qui rend possible le système capitalistes, non seulement comme organisation de la production, mais aussi de la circulation des richesses. Vous pouvez continuer à arroser vos salades et à en faire cadeau à vos voisins. Mais ne vous mêlez pas d’aller les vendre sur le marché.
Le 10 septembre c’est un nouveau genre de lutte révolutionnaire pour abattre la classe dominante qui s’engage.
Encore un truc imaginé pour la joie des boomers mélancoliques qui regrettent mai-68
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