Bonjour-bonjour
Hier à la télé vous avez peut-être vu comme moi ces tentes de réfugiés plantées tout contre une décharge d’ordures. Ça se passe à Gaza et les réfugiés expliquent, face caméra, que les décharges sont les seuls endroits que l’armée israélienne ne bombarde jamais.
Outre la mise en évidence de l’humiliation d’être ainsi relégué avec les ordures et ramené au dégoût qu’il faut surmonter pour s’y réfugier, on mesure la terreur qu’il faut endurer pour préférer vivre parmi les rats et les suintements immondes de ces déchets. Il s’agit d’un marqueur de la misère humaine dont nous n’aurions pas l’idée sans cela.
Nous évoquions il y a un instant le dégoût ; c’était oublier les épidémies comme le typhus et la peste véhiculées par ces lieux.
L’horreur ne connait pas de limites : ainsi on s’indigne comme du comble de la cruauté le refus de laisser passer l’aide humanitaire, assumant ainsi non seulement de détruire les moyens de la vie quotidienne mais encore d’empêcher de secourir la famine et les maladies issues de ces bombardements. Mais le pire est possible : c’est de confiner les populations là où elles ont un maximum de risque d’être contaminées.
Mais… Attendez : est-ce bien le pire ? N’y aurait-il pas un « pire du pire » ? Comme d’être assimilé aux rats qui pullulent sur ces montagnes d’immondices.
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