Bonjour-bonjour
Sébastien Chabal, la star du rugby, aujourd'hui âgé de 47 ans, dit ne se souvenir d'aucun de ses matchs, et pas plus de la naissance de sa fille. Celui qu’on a surnommé « l’anesthésiste » pour ses placages définitifs est aujourd’hui en panne de mémoire. En cause, les multiples chocs reçus sur le terrain tout au long de sa carrière. (Lire ici)
Comme d'autres sports de contact, le rugby fait face à une recrudescence des commotions cérébrales. Il semblerait que la stature toujours plus importante de ces hommes-montagnes soit en cause : plus le joueur est costaud, plus il court vite, plus le risque de commotions cérébrales va être élevé.
Les autorités scientifiques expliquent : « Il y a dans notre cerveau ce qu'on appelle des axones. Ce sont comme des petits fils électriques qui connectent les neurones entre eux. Lorsque le cerveau reçoit une violente secousse, ces axones, qui sont très fragiles, peuvent s’abîmer, ce qui va perturber un peu son architecture. Et lorsque cela survient de manière répétée au cours du temps, cela peut causer des dysfonctionnements, avec des conséquences graves sur le long terme ». Avant de conclure : « Et le cerveau de Sébastien Chabal, c'est le même que le vôtre ou le mien. »
Voilà : alors qu’on croyait que rien dans ces colosses ne pouvait reressembler à nos chétives carcasses, on découvre que leur boite crânienne – avec tout ce qu’il y a en-dessous – n’était pas plus robuste que la nôtre. Lorsqu’ils rentrent tête baissée dans la ligne de défense de l’équipe adverse, leur cerveau encaisse le choc sans avoir plus de résistances que celui de l’homme moyen.
Quelle protection imaginer ? Un nouveau casque ? Oui, peut-être. A condition que, comme celui-ci il supprime quelques résistances dans le corps des adversaires.
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