Bonjour-bonjour
En ce moment une palanquée de Ministres français est en visite en Algérie et annonce le retour à une relation diplomatique et apaisée entre les deux pays. Exit donc la ligne Retailleau, du nom du ministre de l’Intérieur – qui du reste ne fait pas partie de la phalange ministérielle française actuellement sur le sol algérien.
« La sagesse, l’évidence l’a emportée sur les rodomontades » précise l’article consulté, rappelant ainsi que Bruno Retailleau est comparé à ces personnes fanfaronnes et ridicules dont les propos sont qualifiés de « rodomontades »
« On perçoit de plus en plus nettement qu’une brouille serait trop coûteuse de part et d’autre », assure Bertrand Badie (spécialiste des relations internationales), pour qui « la stratégie prônée par monsieur Retailleau avec son “rapport de force” était irrationnelle pour ne pas dire stupide. /…/ ses propos ne servaient qu’à flatter un électorat, tout en exprimant une impasse et dévoilant une nature totalement irréaliste, irréalisable et inconsistante. » (Article cité)
On n’oublie pas que Abdelmadjid Tebboune, le Président de l’Algérie, avait affirmé, il y a peu de temps et avec un accent définitif, que son seul interlocuteur était le Président Macron, laissant supposer qu’un simple Ministre de l’Intérieur français n’avait pas le poids suffisant pour imposer ses décisions.
Et c’est ça que je retiendrai ce matin : l’humiliation infligée à Bruno Retailleau consiste à le renvoyer à son rang dont il avait eu la prétention de sortir « Sache que tu n’es qu’un ministre ! »
On n’est pas loin du « Connais-toi toi-même » de Socrate, injonction gravée sur la porte du temple d’Appolon à Delphes pour rappeler aux hommes qu’ils ne doivent pas se prendre pour des Dieux.
Malheur au Ministre qui se prend pour un Président.
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