Bonjour-bonjour,
- « La majorité de droite et du centre a fait adopter plusieurs textes qui scandalisent les défenseurs de l'environnement, à commencer par une proposition de loi afin d'assouplir le très critiqué ZAN (zéro artificialisation nette) ».
Cette info (qu’on lit ici) n’est qu’une parmi beaucoup d’autres qui relayent ces débats au cours des quels les principales lois destinées à engager la transition écologique sont défaits à l’Assemblée. Le plus récent débat en cours de « détricotage » concerne l’institution des ZFE (= zones à faible émission) qui bloque les vieux véhicules hyper-polluants, empêchés de rouler dans les centres-villes au motif que ceux qui possèdent ces vieilles guimbardes n’ont pas d’argent pour s’en procurer d’autres.
On se rappelle que la révolte des Gilets-Jaunes a eu la même origine : le refus de payer la taxe carbone frappant le carburant pour inciter à moins utiliser la voiture. Le « petit peuple » relégué dans les lointaines banlieues ou à la campagne pour des raisons économiques a fait savoir qu’avant de protéger la planète il fallait songer à protéger les français – tous les français, y compris les plus pauvres. Et de brandir la Révolution française et sa proclamation de la souveraineté populaire.
C’est à cela que nous revenons ces jours-ci : la démocratie voudrait que le pouvoir souverain possédé par le peuple s’applique à la réalité – par exemple celle du réchauffement climatique. On pourrait alors voter contre l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère, ou encore contre la pauvreté, la maladie etc…
Faut-il le rappeler : la souveraineté populaire exerce son pouvoir sur les volontés humaines et non sur les lois de la physique. Tout au plus peut-on contraindre les forces vives de la société à prendre en charge les malheurs ainsi occasionnés aux plus pauvres des citoyens.
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