vendredi 4 avril 2025

Les nouveaux riches : être plutôt qu’avoir – Chronique du 5 avril

Bonjour-bonjour

 

La génération Z, vous connaissez ? Il s’agit de ces jeunes qui sont nés entre 1997 et 2012 et qui aujourd’hui sont dans la précarité financière : peinant à accéder à la propriété, confrontés à des loyers prohibitifs et un coût de la vie qui semble grimper en flèche, c’est chez eux que des jeunes surqualifiés sont contraints à accepter des postes précaires et qui luttent pour simplement couvrir leurs dépenses courantes.

 


Le Marchand de violettes par Fernand Pelez 1885

 

 

Suivons cet article : « Pourtant, c’est cette génération qui sera bientôt la génération la plus riche de l’histoire.

Le moteur de cette mutation vient de la transmission du patrimoine qui va massivement échoir à cette nouvelle génération. Il s’agit du "Great Wealth Transfer", ou le "Grand Transfert de Richesse". Ce phénomène désigne le passage massif de patrimoine des générations plus âgées (principalement les Baby-Boomers et une partie de la Génération X) vers les plus jeunes (Millennials et Génération Z). »


- Les jeunes d’aujourd’hui seront le nouveaux nababs de demain ? Tant mieux pour eux – mais l’essentiel est ailleurs : « Habituée à des prix élevés et ayant peut-être différé ou renoncé à certains marqueurs traditionnels de réussite (comme l'achat immobilier précoce ou la fondation d'une famille), cette génération s'est tournée vers d'autres formes de dépenses : expériences, voyages, achats en ligne, bien-être personnel, petits luxes. »

C’est qu’il s’agit d’une mutation humaine : les nouveaux riches seront les anciens nécessiteux d’hier et ils auront (du moins on le suppose) conservé de cette époque une expérience qui orienterait leur consommation différemment – pour rappel : « voyages, achats en ligne, bien-être personnel, petits luxes », bref, des dépenses productives de l’être et non de l’avoir.

Ayant intériorisé un certain niveau de coût de la vie, l'arrivée soudaine d'une aisance financière pourrait libérer une puissance de consommation considérable et orientée différemment.

Ah, ça, mais… Ça voudrait dire que la misère est la meilleure leçon de sagesse qui soit ? Que les pauvres d'hier sont les seuls qui seront sont capables de résister aux tentations délétères de la fortune ? Que pour la première fois sans doute dans l’histoire, le niveau moral des humains va augmenter ?

Qu’attendons-nous pour confisquer la tire-lire de nos petits ?

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