Bonjour-bonjour
Figurez-vous que ce matin, poursuivant une info un peu louche relatant la manie d’un animateur TV de mordre les fesses de ses collaboratrices (cf. ici), Google, suivant une logique obscure, me conduit droit vers cette stupéfiante information : il existe un syndrome de « la fesse morte ».
Bigre ! Risquons-nous de mourir par petits morceaux, à commencer par nos fesses ?
- Pas du tout ; lisant un peu plus loin, on trouve ceci : « le nom alarmant de « syndrome de la fesse morte », /ne signifie pas que/ votre postérieur … va mourir. Il fait référence au manque d’activité et de mouvement lors d’une position assise prolongée. Conséquences : vos muscles fessiers sont plus lents à s’activer et des douleurs peuvent apparaître. »
Bon – on pense alors que c’est une sorte d’ankylose et rien de plus. Mais non – cette information est beaucoup plus stupéfiante : il s’agit d’un syndrome, appelé également « amnésie des fessiers ». Selon le docteur Chris Kolba « l’amnésie fessière » se produit parce que « la position assise entraîne une surutilisation des fléchisseurs de la hanche et une sous-utilisation des fessiers. Au fil du temps, le corps « oublie » comment activer correctement cette zone, ce qui entraîne une faiblesse et des douleurs associées »
Oui, vous avez bien lu : à force de rester assis de manière prolongée, notamment au bureau notre corps « oublie » l’existence de nos fesses, ce qui entraine des douleurs au niveau des fessiers ou du bas du dos.
Que faire ? Plus d’exercice ? Oui, bien sûr, mais vu la nature de cette pathologie, il y a également des précautions très spécifiques à prendre. Jane Konidis (spécialiste en médecine physique et en réadaptation) conseille de régler une alarme pour se lever « toutes les 30 à 50 minutes » et « tapoter doucement ses fesses du bout des doigts ». Cela permet de rappeler au cerveau que « ces muscles sont là ».
Là, je vous sens intéressé : s’adresser à son corps comme on parlerait à un ado un peu flemmard qui trainerait dans son lit à l’heure du lycée – ça nous parle. Mon corps est en réalité comme une petite famille dont les principaux organes doivent être stimulés à l’aide d’une mémoire qui nous alerte régulièrement.
- Drrring ! C’est ton estomac. Il te rappelle qu’il est vide
- Tic-tac/Tic-tac : C’est l’heure d’aller dormir.
- Boum-bada-Boum: la voisine est à sa fenêtre – ça se réveille dans le calcif. Il faut prendre les dispositions qui s’imposent.
Je vous quitte : je vais faire le tour de mon corps pour voir si tout le monde est bien à son poste.
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