lundi 20 octobre 2025

Au Louvre, même la Joconde n’est pas en sécurité – Chronique du 21 octobre

Bonjour-bonjour

 

Des cambrioleurs sont entrés dans le musée du Louvre avec un monte-charge avant de dérober 8 bijoux de très grande valeur qui étaient exposés dans 2 vitrines de haute sécurité (Source : le ministère de la Culture).

 

"On les retrouvera", a assuré le ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez à propos des quatre hommes qui ont commis le vol de bijoux au Louvre. Sans doute, mais pas sûr que les joyaux dérobés le soient également. En tout cas, l’étonnement suscité par ce vol mérite qu’on s’y arrête un peu.

- D’abord, les vols au Musée du Louvre ont toujours attiré l’intérêt populaire, au point que de nombreux films ont imaginé des cambriolages tous plus compliqués les uns que les autres (on peut les retrouver ici).

Or, voici que ce vol a réellement eu lieu et qu’il s’agit de joyaux de la couronne – plus particulièrement de ceux de l’impératrice Eugénie objet de nombreuses fictions, ainsi que le rappelle l'article cité.

 


Diadème de l’impératrice Eugénie, dérobé le 19 octobre au Louvre

 

- Ensuite, la relative simplicité du procédé employé pour accéder aux bijoux (un monte-charge comme on en voit partout pour des déménagements), l’absence le procédés sophistiqués pour agir en secret, et enfin l’usage d’un outil qu’on trouve chez Castorama pour fracturer des vitrines supposées inventées pour résister à un assaut mené avec des armes de guerre.

Comme d’habitude chacun se renvoie la responsabilité : mais on aura beau faire grimper tous ces responsables (ministre compris) au cocotier et secouer très fort pour voir qui va en tomber, on restera avec cette stupeur : il y a des malfrats qui ont sérieusement étudié les plans du musée et qui ont conclu qu’il était possible d’y monter un casse – et qui ont réussi.

Au point que même la Joconde n’est plus en sécurité.

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