lundi 5 juillet 2021

Ils ne mouraient pas tous… – Chronique du 6 juillet

Bonjour-bonjour

 

Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés : avec cette citation, chers amis, vous croyez sans doute que je vais reprendre la ritournelle de la victime émissaire destinée à chasser loin de nous les miasmes du coronavirus ? Eh bien non, et je devrais ajouter : hélas !

- Car voici que nous sommes tous frappés d’un mal que nous n’avons pas vu venir, sournoiserie d’une diététique pourtant on ne peut plus contrôlée et soucieuse de santé publique. Ce mal est celui de l’empoisonnement aux métaux lourds, arsenic, cadmium, chrome, cuivre, nickel, mercure, qui concerne l'ensemble – de 97% à 100% – de la population française, y compris les enfants, à qui nous avons fait consommer en toute insouciance des céréales au petit-déjeuner. (voir ici)



Comment avons-nous été assez imprudents pour nous contaminer tous – et pas seulement nos enfants, car nous-mêmes aussi en consommant du poisson, qui est pourtant le met chéri des fines silhouettes qui calent leurs menus sur les recommandations des diététiciens, nous nous sommes empoisonnés au mercure. 

Comment comprendre que nous ayons été ignorants à ce point du danger que représentait la consommation quotidienne de ce qui paraissait le meilleur pour notre santé ? Si ignorants d’ailleurs que si nous avons arrêté de fumer, c’est en raison des méfaits de la nicotine et des goudrons, alors qu’en réalité le tabac est aussi nocif pour le cuivre que nous inhalons en fumant.

- Dommage, car Santé publique France, l’Agence nationale de santé publique, rappelle que ces métaux "peuvent être à l’origine de l’apparition maladies chroniques, de déficience immunitaire ou encore de cancers" et nous recommande de limiter sa consommation de poissons à deux fois par semaine, en variant les espèces et les lieux de pêche, et d'arrêter de fumer. Oui, mesdames et messieurs, mieux vaut pour votre santé d’arrêter de manger du poisson, et de vous reporter sur…

Ici j’entends déjà les véganes qui nous cornent dans les oreilles que manger de la viande c’est mauvais pour la planète, que c'est aussi méchant pour les animaux, et que finalement c’est également dangereux pour nous-mêmes. D’accord, sauf que si vous servez à vos petits chéris des céréales, vous les empoisonnez encore plus sûrement que si vous leur serviez de la mort-aux-rats.

La solution véritable résiderait alors dans un nouvel "ensauvagement" de la vie constitué d'un retour aux sources que représente dans l'évolution humaine le stade des chasseurs-cueilleurs. Toutes les saloperies que nous avalons aujourd'hui sont venues dans le sillage de la révolution néolithique de l'agriculture et de l'élevage.

Si vous voulez être décroissant alors il faut aller jusque là.



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