Bonjour-bonjour
Vous avez lu comme moi cette information largement répandue dans la presse ces jours-ci : « En Russie une nouvelle loi interdit l'appellation Champagne en russe sur l'étiquette des champagnes français, et la réserve aux vins russes »
Alors, là, c’est le pompon ! Les russes réservent l’appellation « Champagne » à leurs vins mousseux et interdisent aux français de vendre en Russie leur vin avec cette appellation. Désormais la mention « Champagne français » (un pléonasme pourtant) est interdite, seule l’inscription « vin pétillant » sera autorisée !
Colère et indignation : comment répondre à cette infamie ?
Voyez cette image :
Vous la reconnaissez ? Ici Les Tontons flingueurs dégustent « une petite drôlerie » dans laquelle il y a aussi de la pomme. Et si c’était en fait de la vodka ?
Oui, imaginez que nous, français, nous produisions un alcool de grain (mais pas que) ; si on décidait de le vendre sous la marque « Vodka ». De fait c’est déjà le cas ; mais supposons aussi qu’on interdise à tout autre alcool, Russe en particulier, de porter ce nom, en représailles à ce que Poutine a fait à notre Champagne ? Parce que, soit dit en passant : même Trump n’a pas osé faire ça ; il a surtaxé nos Bordeaux mais il n’a pas eu l’audace de réserver cette appellation aux vins californiens.
Mais après tout, ça ne fait pas de différence, parce que la guerre économique c’est ça : une agression commerciale qui appelle en riposte une contre-agression, tout aussi illégitime d’ailleurs – mais qu’importe ? L’essentiel est de riposter.
A Épernay le gouvernement est venu faire de la câlinothérapie : deux ministres ont été vus les celliers promettant, outre des pressions diplomatiques, la saisie des organismes internationaux de régulation du commerce (1). Mais je reste convaincu que seule l’interdiction de la vodka russe pourra les arrêter.
Parce que, comme disent nos Tontons, les cons ça ose tout…
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(1) On a vu Julien Denormandie et Franck Riester à Épernay (cf. ici)
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