Bonjour-bonjour
Le débat pour ou contre la vaccination obligatoire tourne encore aujourd’hui autour du droit à imposer cette contrainte, mais on sent bien que cette question est devenue secondaire. La vraie question est : comment obliger les récalcitrants à se faire vacciner si on veut éviter la méthode d’exécution par injection létale :
Lit pour exécution capitale en Oklahoma
Ça ne semble pas sérieux, mais on devine que cette image couvrirait les murs dès que la contrainte à la vaccination serait actée.
Que reste-t-il alors ? La méthode dite « la carotte ou le bâton ». Pour mémoire, il s’agit initialement de faire avancer l’âne :
Pour être exact il faudrait ajouter à cette illustration le bâton qui meurtrit l’arrière-train de l’animal pour le faire avancer quand la promesse de la carotte ne lui suffit pas. Cette méthode bien connue en management a été étudiée aussi pour ses effets collatéraux : « La peur de la perte rend les personnes anxieuses et elles se mettent à douter de leur choix, mais elle fournit aussi plus de flexibilité et de justesse. Au contraire, l'appât du gain renforce la confiance en soi et le bien-être, mais diminue la remise en question. » déclare Maël Lebreton (chercheur au Centre interfacultaire en sciences affectives (CISA) de l'UNIGE.) (Lire ici)
S’agissant de la vaccination obligatoire on ne propose pas pour le moment de récompenses (encore que celles-ci ne soient pas inenvisageables) mais seulement des sanctions qui seraient graduées selon l’obstination dans le refus : blâme, retenue sur salaire, mise à pied, licenciement. On espère que, comme le dit notre chercheur, la peur rende flexible et encourage la remise en question : « Je hais les vaccins en général ; et celui-ci en particulier, avec ses thromboses, ses cardiopathies, ses embolies etc. – Ah, oui… Mais si je suis mis à pied pour ça, alors je me demande si j’ai fait le bon choix en refusant d’être vacciné etc. » : on imagine le reste.
Mais le risque est grand qu’il reste des récalcitrants avec lesquels il faudra s’affronter. C'est qu'on a oublié la carotte ! Et si on récompensait les travailleurs dociles en faisant un tableau d’honneur pour ceux qui se sont laissé vacciner ? Quelque chose comme un écran grand format au-dessus de la badgeuse sur le quel s’inscrirait leur nom avec la mention « DÉVOUÉ À LA SANTÉ DE TOUS ».
Vous l’avez compris, chers amis : le management a des méthodes qui devraient inspirer nos responsables de l’exécutifs – qui ont encore des habitudes d’argousins.
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