Bonjour-bonjour
Les féministes et les hommes de bonne volonté le disent : il faut découpler l’amour de la violence, de sorte que, certes vous risquez d’avoir le cœur brisé parce que quelqu’un a cessé de vous aimer – mais non pas parce que quelqu’un vous a tapé dessus. (Lire ici)
La question est donc de savoir comment agir pour effectuer ce découplage, par l’éducation ou par le clivage des sexes comme un nouvel ordre moral puritain le voudrait ?
- Mais cette approche reste imprécise : les neurosciences ont quelque chose de plus à nous apprendre. On lira ici ce passionnant article qui fait le point sur la structure du cerveau chez l’homme mais aussi chez le rat. On y parle de l’identification entre le centre de l’agressivité et celui de la sexualité, qui ne se distingue que selon l’intensité de la stimulation, induisant soit un comportement de séduction, soit un comportement d’agressivité.
Comment faire pour contrôler cette bascule entre sexualité et violence ? Le rôle de l’éducation est primordial, sachant que cela intervient aussi dans l’histoire personnelle : « Certains gènes s’activent en fonction de notre expérience (…). Une personne ayant vécu des abus sexuels durant l’enfance aura plus de risques d’activer les groupes de gènes qui la feront passer à l’acte. »
Faut-il voir dans l’évolution de notre cerveau un facteur aggravant de violence ?
Sans doute : « L’expansion du cortex (…) pourrait conduire, dans notre espèce, à des capacités inégalées de violence. « Cette face sombre » serait en quelque sorte le prix à payer pour la complexification de notre cerveau et de nos sociétés. »
La violence serait donc un dommage collatéral de l’évolution de l’espèce humaine.
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