Bonjour-bonjour
Sœur Nathalie Becquart nous explique le sens de la fête des Rameaux – je résume :
« Le dimanche des Rameaux, les chrétiens célèbrent l'entrée du Christ dans Jérusalem six jours avant la Pâque juive. Cette même foule qui, ensuite, va participer à sa condamnation.
1) On voit comment la foule peut être versatile : les mêmes qui avaient acclamé Jésus, qui l'avaient reconnu comme le Sauveur, vont le conspuer. Allons-nous suivre le Christ jusqu'au bout, y compris dans sa Passion, ou bien agir comme cette foule qui l'acclame quand il arrive et retourne sa veste après ?
2) Ce choix est porté par l’affirmation que le Christ est le Seigneur ressuscité, que la mort n'a pas le dernier mot.
3) Tant de personnes vivent dans leur chair la Passion du Christ aujourd'hui. Le message chrétien est de leur dire qu'ils ne sont pas seuls. Que le Christ est avec eux pour marcher à leurs côtés, qu'il a vécu, lui aussi, des épreuves, jusqu'à la mort, mais il est ensuite ressuscité. Par sa vie donnée par amour jusqu'à la mort, il nous ouvre un chemin d'espérance et nous invite à avancer ensemble dans un esprit de fraternité et de solidarité » (Lu ici)
Parmi ceux qui souffrent aujourd'hui il y a les palestiniens de Gaza qui subissent les privation et les bombardements. Que leur dire ?
Le christianisme est une religion de la compassion, qui console ceux qui souffrent, mais qui ne font rien pour les en délivrer – sauf en leur donnant la force mentale de subir le martyr.
On peut ajouter que la résurrection du Christ prouve que la vie est plus forte que la mort et que leurs souffrances sont un viatique pour bénéficier de ce miraculeux privilège.
Un haussement d’épaule, une saillie ironique sur l’inadéquation de la religion face à la violence ? Certes, mais que faire d’autre que prier pour espérer encore un peu ?
Faire appel au sens de la compassion et de la justice pour que les colonnes de secours pénètrent dans la Bande de Gaza ?
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