En mêlant par exemple technologies de surveillance des flux de marchandises, réseau de commerçants « agréés », contrôles éloignés des frontières, Londres espère proposer un système garantissant la fluidité des échanges entre les deux Irlande, tout en respectant la ligne rouge des Européens, absolument opposés à une absence de contrôle des flux de marchandises. (Lire ici)
Il y a quelques jours, mal informé, je cherchais ce qui permettait à Boris Johnson de plastronner avec une telle assurance, affirmant au quatre vents que le backstop serait écarté et que l’EU ne pourrait refuser son accord. La solution résiderait dans une frontière invisible, sorte de compromis entre la libre circulation entre des zones économiques désormais différentes, et le barrage physique de la frontière avec poste de douanes. Mais, même en admettant qu’on soit parvenu à une telle précision dans les contrôles dématérialisés, tels que ce que les chinois commencent à le faire pour les individus (reconnaissance faciale etc.), reste les principes à dégager : les hommes seront-ils libres de franchir ces barrières ? Car peu importe la visibilité de la frontière : l’essentiel est de savoir qu’est-ce qu’elle va bloquer. Si elle ne bloque rien alors elle n’a plus de raison d’exister et on est renvoyé aux règles communautaires européennes.
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