Les cœurs de porcs, très similaires à ceux des humains, sont souvent utilisés dans la recherche cardiaque. Ils pourraient être transplantés chez les humains d'ici trois ans, d'après un rapport citant Terence English, chirurgien pionnier de la greffe cardiaque au Royaume-Uni, d'après The Guardian ce lundi. (Lu ici)
(Trouvé ici)
Bien entendu, cette information donne à rire au premier abord. On estime en effet que se trouve confortée l’idée que l’homme possède par nature un cœur de porc qui lui donne cet aspect (image ci-dessus) et qui développe en lui les plus bas instincts.
Et puis on lit mieux l’info : oui, il s’agit de la greffe réelle d’un organe prélevé sur un animal et destiné à un l’homme. D’ailleurs le porc est aussi « candidat » pour la greffe de rein, ce qui serait très utile pour sauver bien des gens – hommes comme femmes.
Mais bien sûr ce n’est pas facile d’accepter d’avoir dans sa poitrine un cœur d’animal ; déjà on le sait par de nombreuses études les greffés du cœur ont un rapport très spécial à ce cœur pourtant humain qui bat dans leur poitrine, certains ayant ressenti un changement de caractère notable à la suite de cette opération. Mais les « xénogreffes » ( = issues d’animaux) posent aussi des questions sur l’identité humaine, puisque dès lors que l’organe de l’être humain est interchangeable avec celui d’un animal alors on doit reconnaître qu’on n’est plus une créature du Bon Dieu, mais un phénomène bricolé par la Nature avec des pièces et des morceaux qui lui restaient après avoir fabriqué les animaux.
Les plus raisonnables d’entre nous diront : « Bien sûr, le cœur, les reins sont interchangeables. Mais pas le cerveau ! Et c’est lui qui nous caractérise ! »
Et alors ? Qu’est-ce qui prouve que la réciproque n’est pas vraie, autrement dit que notre cerveau ne pourrait pas être greffé sur un singe ?
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