Le RAC, qui fédère 32 associations nationales et locales, dont Greenpeace, la LPO, Oxfam France ou le Secours catholique, a dénoncé la décision de l’Elysée de "limiter le nombre d’accréditations des ONG" et de "les garder à l’écart du sommet". "Le gouvernement ne daigne accorder qu’un quota de 25 accréditations pour les ONG, contre près d’une centaine les années précédentes", précise le RAC, qui regrette "une atteinte à la liberté d’expression de la société civile. (Lire ici)
Le G7 serait donc devenu la tribune où la déforestation de l’Amazonie et la dissémination des sacs en plastique pourraient être dénoncées ? Oui, mais pas seulement : dans le même temps à l’Elysée des rencontres vont se succéder pour discuter de l’égalité hommes-femmes, de la lutte contre les inégalités ou de la protection du climat, qui sont les principaux thèmes mis en avant par la France pour le G7. Autrement dit, sur le même plan et avec la même urgence, les inégalités – y compris les inégalités homme/femme – vont être débattues.
- Du coup, voilà que les femmes peuvent se redresser fièrement : leur combat est en passe d’être gagné ! Non pas que les inégalités qui obèrent leur vie soient supprimées, mais bien que les injustices dont elles sont victimes deviennent aussi évidentes et – surtout – aussi scandaleuses que la grande gyre du Pacifique !
(Un continent de déchets)
Pourquoi la reconnaissance de tels droits reste si problématique qu’il faille en débattre en un tel lieu = le G7 – et aujourd’hui encore = août 2019 ?
Y aurait-il des résistances économiques ? S’expliqueraient-elles par le fait qu’une telle égalité menacerait l’économie des pays les plus riches du monde ? Ou bien certains seraient ils persuadés qu’elle serait injustice à l’égard des hommes qui, valant plus que les femmes, doivent en toute justice gagner d’avantage ?
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