Bonjour-bonjour
Le surtourisme est devenu le souci premier de certains lieux devenus invivables du fait d’une surabondance de touristes. On évoque facilement Venise ou la Chapelle Sixtine, mais on retrouve le même phénomène chez nous, à Montmartre ou au Mont Saint-Michel.
Lorsque les mesures destinées à freiner cette cohue sont trop longues à venir, les habitants eux-mêmes cherchent des solutions pour endiguer ce flot. Par exemple avec ces faux panneaux d’avertissement, l’un assurant que telle plage est infestée de méduses, l’autre annonçant deux heures et cinquante-trois minutes de marche pour atteindre telle crique, quand ils n’inventent pas carrément la fermeture de toute une plage, avec de la rubalise étendue à travers la voie d’accès.
On pense alors aux ruses des français cherchant à freiner l’invasion des armées nazies en retournant les panneaux routiers. Hélas ! Le GPS a rendu caduque ces ruses.
--> Reste donc à inventer d’autres freins à l’invasion de touristes. En Galice, par exemple, « une soixantaine d’habitants d’O Hío (qui en compte 3.000 au total) ont entrepris de faire sans arrêt des allers-retours sur les passages piétons, pour empêcher les trop nombreux véhicules de circuler, provoquant d’immenses embouteillages sur la route des plages très prisées de Pinténs, Vilanova et Nerga. » (Lu ici)
On pourrait aussi imaginer de fermer tous les restaurants des environs de sites recherchés… mais bien sûr on touche-là la limite de la lutte contre les touristes : c’est qu’ils représentent une source de revenus et que ces lieux touristiques sont des biens consommables source de profit importants.
Le problème advient lorsque les gens eux-mêmes font partie de ces bien consommables. Le vieux marin qui répare ses filets sur le port, le gamin qui joue dans les amoncellements de pierres d’une muraille effondrée : allez-vous remonter le mur ou créer un parking utile aux habitants sur le Vieux-Port ?
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