Bonjour-bonjour
Pas besoin d’études scientifiques : nous savons tous que le mois de septembre est mal vécu, occasion de craintes, d’anxiété, voire même d’angoisse. On parle parfois de « gueule de bois de rentrée » lorsque l’été s’éloigne.
- Et en effet l’été, saison de la procrastination (« On verra ça à la rentrée »), mais aussi de l’espérance de plaisirs joyeux est source de nostalgie ou de déception qui se condensent en septembre : « Vous vous attendez à ce que votre été ou vos vacances soient formidables, et puis ce n'est pas le cas. Il y a parfois un décalage entre les attentes et la réalité, ce qui peut être un déclencheur d'anxiété. » (lire ici)
Cette année est de ce point de vue exceptionnelle : grâce à l’effet prolongé des Jeux olympiques puis paralympiques, les crises – politique d’abord puis économique – n’entrainent aucune émotion populaire. Les oppositions politiques ont beau s’époumonner pour nous crever le tympan à coup d’avertissements de trahison des dirigeants et d’apocalypse pour le pays dès aujourd’hui - et puis, rien n’y fait. On continue à hurler notre joie au soir d’une moisson de médailles.
Oui, mesdames et messieurs, rien n’y fait. Les extrémistes le disent et le répètent : c’est dans la rue qu’on résoudra les problèmes de la servitude imposée par un pouvoir anti-démocratique, et de la misère des fins de mois qui commencent le 15, et rien ne bouge : même les black-blocs étendus à poil sur le sable semblent avoir oublié leurs défroques à la maison.
Si septembre est un mois calamiteux, alors admettons que les français ont, quant à eux, oublié de consulter leur calendrier.
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