dimanche 1 septembre 2024

Alors, le cannabis : bon ou mauvais ? – Chronique du 2 septembre

Bonjour-bonjour

 

« Tout est poison, rien n'est poison : c'est la dose qui fait le poison» : cette célèbre phrase de Paracelse considérée comme fondatrice de la toxicologie est aujourd’hui contestée dans un certain ombre de domaine, mais elle n’en conserve pas moins son aspect révolutionnaire dans des domaines fortement investis de la doxa courante.

Voyez par exemple la rôle du cannabis, dénoncé parfois par les autorités politiques et morales de certains pays développés. Ceux qui s’opposent à cette mesure qui se répand pourtant à grande vitesse – à savoir la dépénalisation du cannabis « récréatif » – considèrent que c’est une fonction fondamentalement nocive qui caractérise l’effet de cette drogue. (lu ici)

Mais pourtant là aussi le cannabis dont les dévastations sont effectivement dénoncées par la science (« Lorsque du cannabis est consommé plusieurs fois par semaine, le risque de développer une schizophrénie est quadruplé ou quintuplé » peut-on lire ici) peut également jouer un rôle essentiel dans la préservation de la jeunesse cérébrale et le renforcement des capacités mentales.

 


Art. cité

Lorsque Paracelse affirmait que « c’est la dose qui fait le poison », il nous obligeait à changer de représentation du monde fondée sur la pureté. Selon cette représentation, le bien et le mal constituent la substance des choses de manière absolue et définitive. Lorsque le bien, quoiqu’étant présent, est incapable de nous aider, on pense que son effet est empêché par l’action délétère d’une autre substance, mauvaise celle-là. 

Toute la vie est affectée par la lutte du bien contre le mal et seule la perte de sa pureté empêche le bien d’agir. C’est comme cela qu’on se représente les drogues, et c’est pour cela qu’on condamne leur usage.

Pourtant, cet article montre que la substance active du cannabis est capable de stimuler de façon permanente les capacités mentales et de préserver la jeunesse des tissus organiques.

Nous devrons donc apprendre à renoncer à poser cette question : « Alors, le cannabis : bon ou mauvais ? »

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