samedi 31 août 2024

La machine à remonter le temps – Chronique du 1er septembre

Bonjour-bonjour

 

Une étude faite (en Lozère) à propos de cheval de Przewalski établit que des espèces sauvages au bord de l’extinction et ramenées à leurs conditions de vies originelles se sont remises à proliférer et à rétablir peu à peu à des conditions de vie équilibrées par rapport au milieu naturel. Lequel a par ailleurs évolué sous cette influence pour laisser la place à de nouvelles variétés végétales, comme si une machine à remonter le temps s'était tout à coup mise à fonctionner. (Article à lire ici)


Du coup, on se dit : « Et si on faisait pareil avec des hommes ? » Fixons-nous pour horizon le néolithique : pourrions-nous rétablir l'homme de Cro-Magnon ? Essayons de le réanimer et de le sortir de son musée :


 

 

Bien sûr cette possibilité n’est nous pas offerte en raison du rôle joué par la culture chez les humains : le Cro-Magnon d’aujourd’hui n’aurait pas la possibilité de (re)vivre sans une culture, laquelle ne serait sûrement pas la même qu’il y a 20 ou 30000 ans. Mais on aurait, à condition de s’en donner le temps, la possibilité de voir naitre des formes d’organisations sociales ou de système symbolique auxquels nous ne penserions pas.

Redonner naissance à nos aïeux voilà en tout cas un but très excitant. L’enfant peut-il faire revivre son grand-père ou un lointain aïeul ?

Remonter le temps, cette tâche est inexorablement condamnée par les historiens : revenir en arrière consiste toujours à ajouter ses pas aux distances déjà parcourues. Oui, sauf s’il s’agit de processus naturels. Le cheval de Przewalski qui se balade sur les causses lozériens sont-ils différents de ceux qui sont peints sur les parois des grottes ?


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