Bonjour-bonjour
Une découverte impressionnante a été réalisée au Botswana ce jeudi 22 août : celle du deuxième plus gros diamant au monde d'une valeur de 2 492 carats
Le Botswana est l’un des plus grands producteurs mondiaux de diamants en volume, et le plus important en valeur selon le FMI. Ils constituent sa principale source de revenus, représentant 30 % de son PIB et 80 % de ses exportations : on est donc content pour lui. (Lu ici)
Et à quoi ce diamant va-t-il servir ? Faire des diadèmes pour des reines ? Entrer dans un fond spécial pour des rois du pétrole ? Vous n’y êtes pas : « Avec un diamant de cette taille, on peut construire des routes », a expliqué le président de la Lucara (compagnie minière canadienne).
Ce vulgaire caillou serait donc capable de bouleverser la vie de plein de gens, voire même de tout un peuple ? Quelle folie !
- Folie parce que rien d’extraordinaire ne signale ses vertus magiques de métamorphose. Même dans un monde gouverné par les marchés financiers on ne croirait pas qu’une telle chose soit possible.
- Mais folie plus grande encore est d’accepter qu’une telle fortune soit attribuée à quelque chose qui n’a aucune valeur d’usage, tout son intérêt venant de la vanité de posséder ce que les autres n’ont pas.
Pourtant n’est-ce pas là le ressort le plus courant dans la vie humaine : nos écoliers ne cherchent-ils pas pour la rentrée le T-shirt dédicacé par Taylor Swift que personne ne possède encore ?
Et nous-mêmes, le gadget électronique le plus nouveau, même s’il ne sert pas à grand-chose ?
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