Bonjour-bonjour
Dans la partie de d’échec que constitue la formation du nouveau gouvernement, pas sûr qu'Emmanuel Macron ait vu venir le coup. Jean-Luc Mélenchon a émis l'idée que la France insoumise pourrait soutenir un gouvernement mené par Lucie Castets sans avoir de ministres LFI. Bien joué l’ami – mais est-ce bien un jeu ? Lisons cet article :
« Jean-Luc Mélenchon a pris tout le monde de cours samedi 24 août, avec une question aux chefs des partis macronistes et de la droite. "Le gouvernement de Lucie Castets, s'il ne comprend aucun ministre insoumis, est-ce que vous vous engagez à ne pas voter la censure ?".
A supposer que ce soit là un piège, reconnaissons qu’il est habile car il crée un dilemme pour la Présidence.
Et en effet, si l’on reste sur le modèle de la partie d’échec, on est pris dans l’étau d’une logique imparable : puisqu’on refuse d’investir ces personnes, qui ont perdu leur légitimité en raison de leurs déclarations en particulier sur le Hamas - alors pourquoi refuserait-on de laisser passer un gouvernement sans ces hommes, puis qu’on répète que seul le programme compte ?
Pour gagner le coup, il faut récuser les prémices, à savoir séparation de ce programme et de ces hommes. La solution consiste alors à substantifier les personnes en les identifiant à la nature profonde du fondateur de LFI à savoir Jean-Luc Mélenchon.
Philippe Juvin, député LR des Hauts-de-Seine, l’affirme : « Mme Castets, c'est l'enfant de LFI, c'est l'enfant de M. Mélenchon » - question d’ADN dirait-on.
Et puis, Karl Olive, député Ensemble pour la République des Yvelines - faisant preuve d’humour, estime quant à lui : "Ce n'est pas parce que LFI ne sera pas dans le poulailler que Jean-Luc Mélenchon ne sera pas la plume"
Subtile…
Quant à moi, je refuse de voir dans une partie d’échec, qui ne mène notre imagination que sur des chemins sans rapport avec les problèmes affrontés par les Français, un modèle sur le quel évaluer les manœuvres des politiciens.
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