vendredi 13 septembre 2024

La nature humaine est bonne, ses abus la rendent démoniaque – Chronique du 14 septembre

Bonjour-bonjour

 

Le Pape vient de dire ceci : « Les gens bons, les gens, les gens qui font le bien - tu as cité l’abbé Pierre - plus tard, malgré tout le bien (qu’il a fait), on découvre que cette personne est un terrible pécheur. C’est notre condition humaine »

Tout comme nous, le Pape François est incapable d’expliquer le double comportement de l’Abbé Pierre, considéré comme un saint pour sa bienfaisance et comme un « terrible pécheur » pour ses agressions sexuelles.

Soyons juste – François a quand même précisé ceci : « On doit être clairs sur ces choses, ne pas dissimuler, le travail contre les agressions est une chose que nous devons tous faire. Pas seulement contre les agressions sexuelles, mais contre tout type d’abus : l’abus social, l’abus éducatif, changer la mentalité des gens, attenter à la liberté… l’abus est, à mes yeux, une chose démoniaque ! »

Sans détailler les péchés énumérés ici (liste qui comporte les conversions forcées), notons qu’en l’homme le bien et le mal se côtoient sans se mélanger. L’homme créé bon par Dieu, a développé, sans que cela ne détruise le bien qui est en lui, une propension à faire le mal, sous l’effet du Tentateur. Plus explicitement, si le Créateur a donné à l’Homme des facultés bonnes en elles-mêmes, comme la sexualité, leur abus est radicalement mauvais.

Et c’est ainsi qu’on peut expliquer que l’Abbé Pierre soit devenu un agresseur sans cesser d’être un bienfaiteur (reste à expliquer qu’il fut parfois les deux en même temps, agressant des femmes qu’il venait de secourir). C’est à mon sens l’intérêt de la doctrine catholique que de donner à comprendre que c’est par essence que cette dualité est dans l’âme humaine. Dualité non pas faite d’un mélange de deux principes qui ne peuvent ni ne doivent se confondre, mais d’un principe (« Tout ce que Dieu a fait est bon ») et de son usage (« L’abus de ces facultés est démoniaque ») 

 

C’est difficile à comprendre ? C’est que nous sommes alors sommés de comprendre le Créateur 

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