Les personnes qui ne boivent jamais d'alcool sont plus
touchées par la démence sénile que celles qui en consomment de façon modérée.
C'est la conclusion atteinte par des chercheurs dans le cadre d'une étude
publiée ce mercredi : ils ont comparé les taux de démence sénile entre
ceux qui, entre 30 et 50 ans, déclaraient ne jamais boire d'alcool et ceux qui
en consommaient dans la limite des doses recommandées, soit entre 1 et 14
unités d'alcool par semaine.
Résultats, les abstinents présentaient un risque 47% plus
élevé que les autres. En revanche, pour ceux qui avaient une consommation
excessive d'alcool, les risques étaient encore plus élevés. (Vu ici)
o-o-o
Nous voilà au creux de l’été, quand l’actualité ronronne
autour de la canicule et de la piscine du Président, et vous vous battez les
flancs pour dénicher l’actualité qui va émoustiller vos neurones. Du coup,
cette info affirmant que l’alcool justement conserve vos petits neurones chéris
en bon état fait sursauter : vous avez été tellement habitué à entendre que
les alcoolos sont des dégénérés…
- Oui, mes amis : vous les adeptes du litron de rosé
pendant la grillade et du pastis à 19 heures, vous voilà confortés dans votre
dépendance : c’est pour mieux conserver vos facultés cognitives que vous
picolez ainsi.
Alors c’est vrai, soumis à la chaleur et à la fréquence des
libations, vous avez un peu tendance à vous laisser aller : votre
élocution est devenue pâteuse, votre visage affiche un sourire de crétin ;
quant à vos mains elles ont tendance à batifoler sur la croupe de la fille de
votre ami… Pfuittt ! Tout ça n’est pas très joli-joli, mais : il faut savoir ce qu’on
veut !
- Vous ne voulez pas finir en EHPAD à baver dans votre pot
de Blédine mélangé avec la salade de poireaux et le yaourt (ça va plus vite) ?
Ni rester comme un crétin à regarder le plafond pendant des heures, en
attendant que la gentille infirmière vienne changer votre garniture Téna ?
Alors c’est très simple : picolez donc dès
maintenant – car l’enquête le dira sûrement : pour bénéficier de
l’effet positif de l’alcool, il faut commencer jeune.
Et comme ça vous aurez en plus une chance d’être dégommé par
la cirrhose à 40 ans.
Grâce à l’alcool, ce n’est pas seulement la vieillesses qui
vous est évitée : c’est aussi votre jeunesse qui est préservée.
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