(Lire ici)
Passons sur
la réduction de moitié des droits nationaux de chasse. Mais comment passer sur
l’autorisation de chasser des espèces aujourd’hui protégées ? Alors que
partout la diversité animale est menacée, voilà qu’on s’avise de réduire encore
la liste des espèces protégées en supprimant des espèces qui l’étaient ou qui
mériteraient de l’être, comme les oies cendrées.
Et comment on
appelle cela ? La « gestion des
espèces chassables » : joli n’est-ce pas ? Comment appeler à
un nouveau regard sur la nature alors qu’on continue de considérer que les espèces
animales ou végétales sont des « stock de ressources » (comme pour la
pèche) et bien sûr qu’il nous appartient de les gérer.
L’écologie
avant d’être un mouvement politique a été une discipline scientifique qui
étudiait la relation entre la faune et la flore dans un espace donné. La
régulation dans un tel espace se fait naturellement – et s’il y a déséquilibre,
c’est par rapport à nos propres besoins et non par rapport au milieu
écologique.
Du coup ces
propos rapportés par la presse concernant la chasse est un symptôme du mépris
pour l’écologie. Je dirais volontiers que démasquer ces abus est un devoir
civique et il est dommage que ce devoir s’exerce à l’encontre de notre
Président.
Emmanuel
Macron : la sarcelle et la tourterelle des bois ne te disent pas
merci !
(Nicolas
Hulot non plus : voir post suivant)
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