samedi 25 août 2018

RENTRÉE « COMPLIQUÉE » (1) POUR LE GOUVERNEMENT

Déclarations d’Edouard Philippe :
- « Nous assumons une politique de transformation et de maîtrise des dépenses qui privilégie, je le redis, la rémunération de l’activité et qui rompt avec l’augmentation indifférenciée des allocations ».
- Edouard Philippe annonce que le gouvernement prévoit 4.500 suppressions de poste de fonctionnaires en 2019
- Le Premier ministre confirme que le gouvernement va continuer à réduire le nombre de contrats aidés. "Nous allons poursuivre l’action engagée : nous voulons transformer l’action publique en diminuant le financement des politiques qui ne sont pas efficaces, par exemple sur le logement ou les contrats aidés
- Les entreprises n'auront finalement pas à prendre en charge une partie des indemnités versées en cas d'arrêt maladie
Déclarations au JDD, lues ici.

Nous sommes en 2018 et les mesures de politique libérale sont entrain de se mettre en place : la France a voulu en 2017 et pour 5 ans être gouvernée par Emmanuel Macron, lui a d’ailleurs donné une confortable majorité pour cela, et son programme a été très clairement présenté comme libéral (2). Seulement voilà : à l’heure actuelle le peuple n’a plus du tout cette rigueur dans la compréhension de l’action politique. Déjà, il considère que le pouvoir exécutif doit résoudre ses difficultés matérielles : assurer sa santé, sa sécurité, et lui donner de quoi vivre : un travail bien rémunéré et un logement confortable et etc…
D’ailleurs, qui donc même au moment des élections présidentielles s’est soucié des moyens proposés par les candidats pour redresser la France ? Ils élisent un chef en qui ils ont eu confiance, parce qu’il avait une bonne voix, un beau sourire et que ses discours coulaient bien dans leurs oreilles. Quand à savoir comment il allait s’y prendre et qui donc serait perdant, peu leur importait. "Votons vite-vite et puis arrêtez de nous casser les pieds avec votre politique" : on ne demande pas au pilote de l’avion comment il va s’y prendre pour arriver à destination : qu’il le fasse et voilà.
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(1) Pour remplir les caisses de l’Etat je propose de taxer les litotes qu’on utilise à tout bout de champ ; comme l’adjectif « compliqué » qu’on nous sert à chaque fois qu’une situation « ingérable » (autre adjectif à surtaxer). Ex. : « Avec son cancer et sa maladie de cœur, c’est devenu très compliqué pour lui de se soigner »

(2) Moins d’Etat, délégation au privé des services public non régaliens, suppression des aides ou des subventions qui « coûtent un pognon de dingue et qui sont inefficaces » (Emmanuel Macron dixit)

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