Déclarations
d’Edouard Philippe :
- « Nous
assumons une politique de transformation et de maîtrise des dépenses qui
privilégie, je le redis, la rémunération de l’activité et qui rompt avec
l’augmentation indifférenciée des allocations ».
- Edouard
Philippe annonce que le gouvernement prévoit 4.500 suppressions de poste de
fonctionnaires en 2019
- Le Premier
ministre confirme que le gouvernement va continuer à réduire le nombre de
contrats aidés. "Nous allons poursuivre l’action engagée : nous voulons
transformer l’action publique en diminuant le financement des politiques qui ne
sont pas efficaces, par exemple sur le logement ou les contrats aidés
- Les
entreprises n'auront finalement pas à prendre en charge une partie des
indemnités versées en cas d'arrêt maladie
Déclarations
au JDD, lues ici.
Nous sommes
en 2018 et les mesures de politique libérale sont entrain de se mettre en
place : la France a voulu en 2017 et pour 5 ans être gouvernée par
Emmanuel Macron, lui a d’ailleurs donné une confortable majorité pour cela, et
son programme a été très clairement présenté comme libéral (2). Seulement
voilà : à l’heure actuelle le peuple n’a plus du tout cette rigueur dans
la compréhension de l’action politique. Déjà, il considère que le pouvoir
exécutif doit résoudre ses difficultés matérielles : assurer sa santé, sa
sécurité, et lui donner de quoi vivre : un travail bien rémunéré et un
logement confortable et etc…
D’ailleurs,
qui donc même au moment des élections présidentielles s’est soucié des moyens
proposés par les candidats pour redresser la France ? Ils élisent un chef
en qui ils ont eu confiance, parce qu’il avait une bonne voix, un beau sourire
et que ses discours coulaient bien dans leurs oreilles. Quand à savoir comment
il allait s’y prendre et qui donc serait perdant, peu leur importait. "Votons
vite-vite et puis arrêtez de nous casser les pieds avec votre politique" :
on ne demande pas au pilote de l’avion comment il va s’y prendre pour arriver à
destination : qu’il le fasse et voilà.
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(1) Pour
remplir les caisses de l’Etat je propose de taxer les litotes qu’on utilise à
tout bout de champ ; comme l’adjectif « compliqué » qu’on nous sert à chaque fois qu’une situation
« ingérable » (autre
adjectif à surtaxer). Ex. : « Avec son cancer et sa maladie de cœur,
c’est devenu très compliqué pour lui de se soigner »
(2) Moins
d’Etat, délégation au privé des services public non régaliens, suppression des
aides ou des subventions qui « coûtent un pognon de dingue et qui sont
inefficaces » (Emmanuel Macron dixit)
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