lundi 27 août 2018

SUCE MA B… ET MES C… JE TRAVAILLE A LA NASA

(Signé : Naomi, prénom féminin pour ceux qui en douteraient encore)
- En lettres capitales, Naomi diffuse cette annonce en appelant tout le monde à “la fermer” pour “écouter” ce qu’elle a à dire (“everyone shut the fuck up”). Son message ne passe pas inaperçu, en particulier par Homer Hickam qui lui demande alors, en un mot, de tenir un langage un peu plus châtié.
Naomi lui répond alors de la sorte : “Suce ma b… et mes c……. je travaille à la NASA”. Si l’insulte gratuite sur Twitter est devenue aussi naturelle que partager sa nourriture sur Instagram, cette femme aurait sans doute dû s’informer sur l’identité de son interlocuteur avant de lui tenir ces propos. Car celui-ci ne va pas manquer de la renseigner à ce sujet : “Et j’appartiens au Conseil Spatial National qui supervise la NASA”. (Lu ici)

Il faut un hasard comme celui-ci pour prendre au sérieux ces petits tweets si curieux : comment une femme peut-elle suggérer qu’on lui suce (en langage châtié) le pénis et les testicules ?
Oui c’est ridicule, mais peut-être pas tant que ça. Si un jeune homme prononce cette phrase, peut-être que lui non plus ne la prend pas littéralement : il ne demande pas qu’on lui fasse une fellation, mais il considère seulement son interlocuteur comme lui étant soumis au point de ne pouvoir refuser de lui faire une petite gâterie. Et idem pour Naomi : Je fais partie de la NASA, et donc tu dois te soumettre à ma volonté !
La question alors est de savoir si ces éléments de langage sont simplement genrés.

Vous ne me croyez pas ? Alors là, ça me fait mal aux seins !

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