(Signé :
Naomi, prénom féminin pour ceux qui en douteraient encore)
- En lettres
capitales, Naomi diffuse cette annonce en appelant tout le monde à “la fermer”
pour “écouter” ce qu’elle a à dire (“everyone shut the fuck up”). Son message
ne passe pas inaperçu, en particulier par Homer Hickam qui lui demande alors,
en un mot, de tenir un langage un peu plus châtié.
Naomi lui
répond alors de la sorte : “Suce ma b… et mes c……. je travaille à la NASA”. Si
l’insulte gratuite sur Twitter est devenue aussi naturelle que partager sa
nourriture sur Instagram, cette femme aurait sans doute dû s’informer sur
l’identité de son interlocuteur avant de lui tenir ces propos. Car celui-ci ne
va pas manquer de la renseigner à ce sujet : “Et j’appartiens au Conseil
Spatial National qui supervise la NASA”. (Lu ici)
Il faut un
hasard comme celui-ci pour prendre au sérieux ces petits tweets si
curieux : comment une femme peut-elle suggérer qu’on lui suce (en langage
châtié) le pénis et les testicules ?
Oui c’est
ridicule, mais peut-être pas tant que ça. Si un jeune homme prononce cette
phrase, peut-être que lui non plus ne la prend pas littéralement : il ne
demande pas qu’on lui fasse une fellation, mais il considère seulement son interlocuteur
comme lui étant soumis au point de ne pouvoir refuser de lui faire une petite
gâterie. Et idem pour Naomi : Je fais partie de la NASA, et donc tu dois
te soumettre à ma volonté !
La question
alors est de savoir si ces éléments de langage sont simplement genrés.
Vous ne me
croyez pas ? Alors là, ça me fait mal aux seins !
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