Bonjour-bonjour
Bientôt nous allons pouvoir nous retrouver avec nos amis pour des réunions qui vont durer jusqu’au bout de la nuit. Mais attention ! Il faudra respecter quand même la distanciation sociale. Pour cela, évitons les flirts et leur promiscuité dangereuse, et préférons-leur les jeux de société.
Après avoir épuisé les joies des jeux de dés, de cartes, on passera aux devinettes, charades, etc. Et puis on ira jusqu’aux quizz plus actuels.
- Pour être raccord avec ce début du mois de décembre, je vous propose le jeu du 4ème roi mage.
Je sais ce que vous allez dire : « Les rois mages ne sont que trois, pas un de plus ! Tout le monde sait ça ! »
Et alors ? Les Évangiles ne sont pas si précis que cela, tout ce que l’on en sait relève d'une tradition largement postérieure aux évènements, que l'on peut sans forcer adapter aux questionnements d’aujourd’hui. Et puis, ce n’est qu’un jeu après tout.
Voici donc le jeu proposé : il s’agit d’un quizz au cours duquel il faudra deviner quel cadeau ce roi mage a offert à Jésus qui a déjà reçu des offrandes telles que l’or, l’encens et la myrrhe, ; qu’est-ce que le quatrième roi pourrait bien avoir offert à cet enfant miraculeux ?
Les réponses devant être mises au goût du jour, vous choisirez l’une des réponses suivantes :
- Réponse A : Jésus aura une PS5 pour ne pas paraitre attardé au près des garçons de son âge.
- Réponse B : Une paire de sneaker de marque Jordan, qui grandit avec l’enfant. Oui, il s’agit de chaussures miraculeuses, et alors ? Le 4ème roi est non seulement mage mais aussi magicien.
- Réponse C : un billet d’avion pour les Maldives pour dégager de cette zone d’affrontement perpétuel.
- Réponse D : les clefs d’un bel et grand appartement pour y loger avec ses parents. On précise que ce logement ne serait pas en zone de colonisation juive.
Bien sûr, il y a un risque : remplacer la crèche par un F5 à Tel-Aviv, ça risque d’en fâcher certains. Et en particulier, si parmi les joueurs se sont glissés des membres de la Fraternité Saint Pie V, ils vont vous écharper et tout le monde va finir au bloc. Mais heureusement, l’organisateur a prévu cela : on peut modifier le jeu en adoptant une règle qui le transforme en joute oratoire. Chacun à tour de rôle doit prononcer une plaidoirie pour obtenir l’acquittement du Christ, le plus éloquent gagnant la partie. Occasion pour les traditionnalistes de participer en priant étalés sur la moquette du salon les bras en croix.
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