samedi 28 novembre 2020

Plus de tire-fesse… ni de pince-fesse – Chronique du 29 novembre

Bonjour-bonjour

 

Les remonte-pentes et les discothèques sont les deux jambes sur lesquelles reposent les stations de sport d’hiver. Vous supprimez une jambe à un homme, le voilà infirme appuyé sur une béquille. Vous lui coupez la deuxième, le voilà sur le c*** C’est très exactement la situation dans laquelle se retrouvent les stations de skis françaises ouvertes, mais dont les pistes – de glisse et de danse – restent fermées (à la différence des suisses qui ont laissé tout ouvert). 

Alors, ça fait longtemps que les stations alpines le savent : du fait du réchauffement climatique, faut se préparer à ne plus avoir de neige en hiver. Mais les organisateurs ont bossé depuis déjà longtemps sur un modèle de séjour sans neige, avec des attractions de plein air, des promenades, bref, tout ce qui se pratique en été, et un peu plus si possible. Reste que, dans tous les cas il y a les bars et les discothèques qui sont largement ouverts, et qui offrent toute la nuit la promesse de fêtes largement arrosées à la vodka et … à la testostérone.

Parce que, oui : les vacances à la montagne, c’est du ski, plus de la fesse. On voudra bien m’excuser pour ce terme si peu élégant : je ne sais pas dire les choses sans les mots.

 


Image tirée du film « Les bronzés font du ski »


Soyons positifs : quelle activité proposer aux vacanciers pour remplacer ski et dancefloor ?

Des cours de cuisine ? Des conférences avec travaux pratiques pour la confection de cosmétiques ménagers ? Hors sujet. Par contre j’imagine que des stages de développement personnel, avec cours de yoga dans la neige et séances de méditation ça pourrait marcher.

Qu’en pensez-vous ? En tout je ne suis pas ironique dans cette chronique cas 

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