Ce matin, je lis (ici) qu’entre 2011 et 2021, la baisse de fécondité a augmenté, particulièrement chez les femmes jusqu’à 35 – 40 ans diplômées.
1) « Dans cette baisse, il y a du renoncement, de l’empêchement, mais aussi du report. Il va falloir attendre pour voir quel est le poids relatif de ces trois phénomènes. Il y a certainement un peu des trois. L’avenir nous le dira », précise Didier Breton, de l’Institut national d’études démographiques (Ined)
2) Par ailleurs, il observe qu’entre 2011 et 2021, la baisse de la fécondité est liée à une diminution de la part des personnes qui vivent en couple cohabitant. Or, elle représente l’une des conditions préalables à l’arrivée d’un enfant.
--> On le comprend intuitivement : si l’on fait de longues études on n’est d’abord pas disponible pour couver un petit. Et puis il faut aussi du temps disponible pour l’élever au lieu de chouchouter une brillante carrière.
Mais il faut aussi des conditions particulières pour le fabriquer : il faut cohabiter !
Eh ! oui, les amis : pour faire des enfants il faut une chambre, un lit et une ambiance petite déjeuner du matin au plum’ avec les étirements langoureux de la belle que vous allez féconder pour le plus grande joie de la France ! Bon, je m’embrouille moi : il faut aussi une bouteille de téquila et deux verres pour caractériser la fin de la soirée. Avouez quand même que ça va ensemble.
C’est vrai que ça n’a rien à voir avec la botte de foin et la paille mêlée aux cheveux blonds de la fermière. Mais si c’est ça qu’on doit ressusciter, alors la fécondité n’a pas fini de baisser dans notre beau pays.
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